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Cet article a été rédigé par l'un de nos visiteurs. Si tu souhaites y réagir ou écrire un article dans notre Zoo, fais-toi plaisir! Lis ici comment procéder.Si l’on pensait que Tintin avait résolu le mystère des 7 boules de cristal en 1948, il existe un phénomène qui reste encore aujourd’hui non élucidé. Il s’agit du "syndrome des couilles de cristal". Cela peut paraître absurde mais c’est Céline Delforge, députée Ecolo, qui met en lumière cette pratique bien connue de la gent masculine.
On a tous déjà rencontré ce gars dans le métro, tram ou bus
ou dans tout autre lieu public. Il s’installe confortablement, lit son livre,
consulte son smartphone les jambes bien écartées pour laisser respirer ce qu’il
y a de plus important à ses yeux dans son anatomie. On ne va pas vous faire un
dessin. Cette pratique s’appelle le "menspreading" en anglais, plus connu sous le nom du "syndrome des couilles de cristal". Il s’agit, vous l’avez compris,
de cette pratique masculine consistant à écarter les jambes et ainsi empiéter
sur l’espace de confort de son voisin. Si pour nous les hommes, il s’agit d’un
réflexe naturel, il n’en va pas de même pour tout le monde. Il suffit de taper "menspreading" dans le barre de recherche de Twitter pour voir
apparaître des centaines de tweets souvent accompagnés de photos mettant en
évidence ce fléau des transports publics.
La députée Ecolo Céline Delforge fait partie de ceux, nombreux, qui dénoncent cette pratique masculine. Elle s’est confiée à La Libre
Belgique : "Il y a quelques années, j’avais été particulièrement
choquée par l’attitude d’un adolescent avec lequel je partageais une banquette
pour deux personnes dans le bus. Je lui avais demandé de resserrer ses jambes
qui étaient complètement écartées mais il m’a répondu qu’il n’allait pas
croiser les jambes comme une p…".
Si ce phénomène est
encore incompris chez beaucoup de femmes, la MTA (Metropolitan Transportation Authority)
de New York avait déjà compris en 2014 les problèmes liés aux jambes écartées.
Ils avaient lancé une campagne de sensibilisation à la courtoisie. Le "menspreading" était l’un des comportements incriminés au même titre que manger ou
écouter la musique trop fort.
Comprenez pourtant qu’il est
parfois difficile pour un homme de faire autrement! Croiser les jambes et
risquer que l’un des bijoux de famille se coince entre les deux cuisses ?
Impensable. Serrer simplement les jambes ? Les risques sont les mêmes.
L’homme cherche à tout prix à éviter de devoir replacer correctement son
service trois pièces en public et passer pour Joachim Löw aux yeux de ses
compagnons de navette.

Cependant, il faut
bien avouer que cela peut gêner les autres navetteurs qui veulent,
légitimement, passer le meilleur trajet possible après une dure journée de
travail. C’est pourquoi la députée appelle la Stib à mener une campagne de
sensibilisation au sein de ses transports : "Concernant les
rappels des attitudes à avoir, on observe un déficit à la Stib contrairement
aux autres sociétés de transports. Dans les bus Tec, il y a souvent des rappels
pour dire que l’on ne doit pas utiliser son GSM en haut-parleur par exemple. La
Stib insiste beaucoup sur l’obligation de pointer la Mobib et elle oublie
parfois qu’il y a d’autres messages à diffuser."
Alors risquons-nous
de voir apparaître de petits pictogrammes d’hommes aux jambes serrées dans les
métros ou trams bruxellois ? Pas sûr. Une porte-parole de la Stib a assuré
n’avoir reçu aucune plainte à ce propos mais qu’elle était bien au courant des
différentes campagnes "anti-menspreading" outre-Atlantique.
Alors messieurs,
soyez courtois, faites un effort et serrez les jambes. Et si le trajet est trop
long ou que vos valseuses sont trop proéminentes, restez debout ou trouvez une
place où vous ne gênerez personne. Courage!
Et sinon, il en
pense quoi Kévin De Bruyne ?